La situation globale : où en est la presse papier aujourd'hui?
Fermetures de journaux, plans sociaux, départs aidés, suppression de la version papier au profit du numérique: la crise de la presse papier a conduit les dirigeants de journaux à des mesures drastiques pour tenter de survivre.
La presse papier est en crise depuis de nombreuses années déjà, ainsi depuis le début des années 2000 le chiffre d'affaires de la presse papier en France est en baisse, -18,79%, tout comme les recettes des ventes, -8,07%, et les recettes publicitaires, -32,25%.
Face à ce recul des ventes et des recettes publicitaires les propriétaires de journaux tentent de trouver des solutions et réduisent leurs coûts pour résister à la crise. Mais le papier représente déjà à lui seul d'importants coûts: coût du papier, coût de l'impression, coût de la diffusion; des coûts que son grand rival Internet supprime.
Dernière une du Financial Times Deutschland, de Newsweek et de France Soir, des journaux et magazine d'information (Newsweek) victimes de la crise de la presse papier qui touche aussi bien la France, que le reste de l'Europe et les Etats-Unis.
Pour résister à la crise, les journaux se sont rassemblés en grands groupes de presse. On parle de concentration médiatique. Cette concentration des journaux peut être dangereuse, car moins il y a d'acteurs sur le marché de l'information (remise en cause de l'atomicité du marché) plus il est possible pour ceux qui la détiennent de la contrôler et donc d'influencer les lecteurs.
Sources Wikipedia
Parmi les principaux acheteurs de journaux on retrouve la compagnie Air France ; la compagnie est le plus gros client des éditeurs de journaux, leur achetant ainsi chaque année pour plusieurs millions d'euros de journaux (environ une vingtaine de millions d'euros).
Ainsi chaque année Air France propose à ses clients environ 25 millions de journaux et magazine, une attention qui profite non seulement aux passagers mais aux éditeurs de presse également. En effet bien que la compagnie française bénéficie d'un tarif ami (elle ne paye que 50% du prix public), cela reste des ventes sûres pour les éditeurs de journaux, ce qui en temps de crise a un certain poids. On peut noter environ 25 000 exemplaires vendus par jour pour Le Monde (soit des recettes annuelles de 7,5 millions d'euros), 30 000 pour le Figaro (6,9 millions d'euros), et 2 millions d'euros par an pour Les Échos et L’Équipe. Selon l'OJD (*) Air France représente ainsi à elle seule 15 à 20% des ventes de la presse papier.
Les titres disponibles chez Air France
