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Les reconversions possibles :

La reconversion des métiers

        La presse papier englobe un grand nombre de métiers : d'après l'INSEE, en 2011 elle est composée de 2 515 entreprises et regroupe 67 417 salariés.

 

          L’observatoire des métiers de la presse, en 2011, les regroupe en huit domaines (*) :

  • Élaboration et production des contenus éditoriaux (rédacteur en chef, reporter, directeur artistique, éditeur multimédia…)

  • Fonctions support (comptable, responsable informatique, responsable juridique d’entreprise, administrateur base de données…)

  • Développement de la diffusion et de l’audience (responsable d’acquisition de l’audience, responsable d’abonnement…)

  • Logistique (responsable expédition routage et portage, porteur de presse…)

  • Impression et fabrication (fabricant, technicien d’impression, directeur de production…)

Après impression, les bandes de papier sont coupées puis pliées afin de composer les 4 cahiers du journal. (*)

  • Activités commerciales publicitaires (responsable production publicitaire, commercial publicité)

  • Marketing stratégique (responsable marketing stratégique, responsable étude et recherche…)

  • Gestion des ressources documentaires (documentaliste multimédia)

 

Avec les nouvelles technologies, les modalités de travail et de coopération changent, ainsi, les métiers « du numérique » qui ne font pas partie des entreprises traditionnelles de presse sont pour certaines entreprises, sous-traités, et pour d’autres, internalisés. C’est également le cas des métiers « de l’image », fortement concernés par les nouvelles technologies, et qui s’organisent de plus en plus au sein de réseaux professionnels.

 

Les activités et les compétences peuvent être nouvelles et peuvent aussi, dans certains cas, se banaliser : c’est le cas d’activités qui se généralisent au sein de l’entreprise, parce que tout le monde est censé les maîtriser (exemple de la maîtrise des outils internet, des réseaux sociaux, de prises de vue ou de son simples).

 

Les profils type ne sont pas tous touchés de la même façon, et certains le sont plus que d’autres par exemple :

  • Les documentalistes, doivent s’approprier de nouveaux outils et supports de recherche en matière de textes, d’images et de sons, ainsi que des techniques de mise en forme des contenus

  • le graphiste / maquettiste, dont les activités sont intégrées au profil type de l’éditeur multimédia

  • Les fonctions marketing et commerciales, doivent évoluer et réfléchir désormais en termes de réseaux sociaux, de blogs et de sites, et plus généralement, savoir exploiter Internet pour la promotion des journaux et des contenus. On voit l’émergence de nouveaux métiers tels que le webmarketing, le e-commerce, ou les chargés de la clientèle en ligne…

 

Cette mutation entraîne aussi petit à petit la disparition de certains métiers liés au support.

En décembre 2012, France Soir, un hebdomadaire généraliste payant qui tirait plus d’un million d’exemplaires dans les années 1950, a annoncé la fin de sa parution papier pour ne se consacrer qu'au web.

Au même moment, Rue89, Mediapart ou encore Slate.fr, s’imposent dans le paysage médiatique car ce sont des médias créés et diffusés exclusivement sur Internet. (voir « Vers une presse d'un genre nouveau : L'exemple de Mediapart »)

 

Un rapport, du Ministère de la culture et de la communication-inspection générale des affaires culturelles n°2009, de Michel Balluteau, l'inspecteur général des affaires culturelles de l'époque, décrit la baisse des ventes de journaux, déjà constatée en 2008 : elle a continué en 2009. Cette baisse est diverse selon les familles de titres, et les titres eux-mêmes, mais une baisse de l’ordre de 15 à 20 % est constatée. Il s’en suit que les hausses de commissions sont compensées depuis quelques temps, et parfois, par la baisse du volume des ventes. Il existe ainsi, une fragilité du modèle économique de la vente de la presse en kiosque, accentuée par les effets de la distribution de journaux gratuits.

 

Les kiosques à journaux voient leurs revenus diminuer. Ils subissent la concurrence de l’information disponible en ligne et de l’information gratuite. Les lecteurs se détournent peu à peu du support papier. En 2013, les vendeurs de journaux en kiosque ont été autorisés à vendre d'autres produits tels que des boissons afin de diversifier leurs recettes mais leur avenir reste incertain. (*)

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